Les Arabes disent qu'il faut coudre la peau du renard à celle du lion. Eh bien tu seras mon lion !
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Un titre qui laisse entrevoir la magie de l’Orient mais par-dessus tout des retrouvailles avec Maître Balthus, Balthazar Herrero, le héros de « Soleil noir ».
Notre ami médecin s’est vu confié par Louvois, ministre du Roi-Soleil, une mission fort délicate et périlleuse.
Le destin le mettra sur le chemin de Gaspard, parpaillot condamné aux galères qui s’avèrera un allié efficace.
De par son métier, il détient le pouvoir absolu car il règne sur les corps et leurs misères, pourtant l’âme humaine qu’il sonde inlassablement lui réservera bien des surprises en la présence de Haydée, jeune fille grecque.
Ce sera un long périple qui nous mènera de France à Alexandrie via Istanbul, Smyrne, la forteresse de Baghras … car au bout d’un moment, il est temps pour Balthazar de retrouver la France avant de perdre la vie.
Beaucoup de complots, de changements politiques et de combats, les janissaires ne déméritent pas de leur réputation. La torture et les exécutions à la mode turque mais pas leur exclusivité sont au rendez-vous. Je reconnais que j’ai eu du mal à me remettre de « Chapitre déconseillé aux âmes sensibles » avec des détails par trop cliniques.
C’est aussi l’occasion pour Jean-Paul Brighelli de s’inspirer de ces très nombreux auteurs qui ont fait ses délices et les miens, Madame de Sévigné, Les lettres persanes, les mille et une nuits,etc … de quoi donner des envies de lecture ou relecture.
Balthazar comme à son habitude observera les hommes, leurs faiblesses, leurs vices et en tirera quelques leçons, notamment celle-ci : « Humanité, ton nom est barbarie ! »
Si vous ne le connaissez pas, dépêchez-vous de découvrir Maître Balthus.
Mon deuxième coup de cœur pour ce médecin.
Merci aux Editions de l’Archipel. Cet avis n’engage que moi.
#LesnuitsdeTopkapi #NetGalleyFrance
Balthazar savait aussi que le pouvoir de ce nouveau venu, plébiscité par les janissaires, tenait à sa promesse de verser aux soldats qui avaient renversé le sultan non seulement leur solde, mais la prime à laquelle ils pensaient avoir droit, en tant que vétérans - malgré leur large défaite. Les régimes faibles récompensent ainsi les incapables, quand les régimes forts distinguent les grands hommes.