fantastique

Gaspard a oublié de préparer son exposé, il est temps pour lui d’activer sa montre avant d’arriver à l’école. Et hop, un nouveau bond dans le temps s’offre à nous.

Nous voici chez les Lakotas où Gaspard va s’initier à leur culture : monter à cheval, tirer à l’arc et devra partir à la recherche du bison blanc.

C’est encore une belle aventure même si on y découvre la cruauté de certains hommes. Notre ami Gaspard est toujours aussi malicieux et fera preuve d’astuce pour échapper aux loups ou pour sauver les bisons.

Comme d’habitude les illustrations et l’histoire sont soignées.

Le seul bémol parce que mon petit lecteur et moi sommes sensibles fut la partie concernant le massacre des bisons, qui peut en choquer certains (aux parents d’aviser).

Et parce que c’est une bien jolie façon d’en savoir plus, une histoire du chemin de fer, une biographie Buffalo Bill et Sitting Bull, les comptes d’hiver sioux et des jeux complètent ce récit.

Merci pour ce service presse via Simplementpro

Un roman de cape et d’épée avec Flavia, une jeune comédienne pour héroïne.

Une histoire inspirée du jeu de rôle « Le masque et l’épée » et qui nous parle d’une troupe de comédiens portant le masque de Brighella pour rendre la justice.

Chaque chapitre est agrémenté d’une carte de tarot qui annonce les événements à venir. C’est fort à propos puisqu’il est question de prophétie, de secrets, d’un golem et que Cosimo Ruggieri l’astrologue du Roi se retrouvera mêlé à cette intrigue.

Paris, 17 ème siècle,  Henri IV et Marie de Médicis ont convolé en juste noces. Le théâtre de la troupe de Flavia a pris feu. Qui étaient les deux personnages aperçus ?

 À la cour du Louvre, complots, intrigues, chantages, extorsions ne manquent pas. Notre héroïne est bourrée de talent et l’art du déguisement n’a pas de secret pour elle. Elle sait aussi se battre, va se montrer très perspicace, découvrir la vérité. Toute cette histoire lui permettra de trouver sa voie et nous laisse espérer (?) suivant le bon vouloir de l’auteur de nouvelles aventures.

C’est pour le lecteur, l’occasion de découvrir Paris au dix-septième siècle, la commedia dell’arte et de participer à une enquête captivante.

François Vanhille excelle aussi dans le roman historique, le texte est agréable à lire, quelques personnages de l’époque agrémentent l’histoire, une aventure qui n’est pas sans rappeler les romans de Dumas ou de Zévaco.

Si comme moi vous êtes très attiré par les romans de cape et d’épée, alors n’hésitez pas.

Merci à François Vanhille pour ce service de presse via Simplementpro.

De l'auteur j'ai déjà lu et chroniqué :

Konrad le barbare : La vouivre dévoilée 

La Baronnie du Dragon Noir

Un contexte historique passionnant le Moyen-Age, les croisades et les templiers peu de temps avant leur arrestation. Des personnages qui n’ont rien en commun, que rien ne devrait rapprocher à première vue : une musulmane, une juive, deux croisés et pourtant…

Évariste est mandé par son maître Géraud de Villeneuve pour trouver qui est favorable aux  templiers. Le temps presse, les rumeurs courent au sujet d’une arrestation des templiers. Le roi Philippe IV a grand besoin d’argent.

Évariste est un chevalier du temple brillant, intelligent, non-conformiste (il voyage seul), il a aussi un don bien particulier.

Tout au long de son enquête, il va sauver Leïla, une jeune musulmane. Retrouver un vieil ami, Simon, chevalier du temple avec qui il a combattu à Saint Jean d’Acre. Il  acceptera aussi d’emmener sous sa protection Yokébed, une jeune file juive retrouver son promis à Paris. Et c’est ainsi qu’une compagnie peu ordinaire se trouve en route pour Paris.

C’est une bien belle histoire dans laquelle on entre de suite, Seth  Horvath a un véritable talent de conteur, le tout agrémenté par de solides connaissances, avec l’usage des expressions de l’époque et de nombreux mots en latin, juif, arabe avec leur traduction qui rende le récit plus intéressant .

Ensuite il y a de l’humour nos deux damoiselles n’ont pas leur langue dans la poche et nos deux moines guerriers sont parfois dépassés. L’autre point fort de ce livre est que tous les personnages sont tolérants curieux des autres. Nos deux templiers sont devenus philosophes avec le temps et leurs réflexions sur la religion et la guerre sont très tempérées. Ce livre n’est pas sans me rappeler La Religion de Tim Willocks.

Les chroniques  d’Évariste, tome 1 : Frère du temple est un excellent roman historique à lire absolument. Pour ma part je vais ronger mon frein en attendant de lire la suite.

Merci à Seth Horvath pour ce SP.

Fabuleux !

À mettre entre toutes les mains.

Les plus jeunes pour une grande aventure, les ados et les adultes parce que oui c’est du fantastique,

mais un fantastique qui donne à réfléchir.

Une histoire passionnante qui n’est pas sans rappeler Harry Potter ainsi que de nombreuses autres références mais il y est aussi question d’ésotérisme, d’illusion, de voyage dans le temps.

Une structure classique : le combat du bien contre le mal, l’initiation de jeunes orphelins, deux prophéties : chaque camp à la sienne.

C’est une histoire passionnante qui donne la part belle à l’amitié, la fraternité, l’entraide : nos cinq orphelins sont les futurs protecteurs de l’humanité mais le mal a un temps d’avance …

Ce livre pose beaucoup de questions :

Être orphelin permet-il de penser juste parce qu'il n'y a aucune influence parentale ?

Et si nous prenions des Sérendipités (capacité, aptitude à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l’utilité) plutôt que des chefs avides de pouvoir qui n’accordent aucune valeur à la vie ?

Un livre qui incite à connaître le passé pour ne plus refaire les mêmes erreurs.

Pour l’instant, nos protecteurs sont en mauvaise posture et cherchent à se rassembler avec les autres protecteurs.

C’est ainsi que ce termine cette lecture. J’ai hâte de lire la suite et de voir comment Nicolas, Roxanne, Enzo, Suzanne, Jean-Louis vont s’en sortir face à l’infâme Grigor.

C’est un tel coup de cœur que j’ai mis cinq étoiles, chose que je ne fais jamais pour un premier opus. J’espère ne pas être déçue.

Merci aux éditions JLB pour ce service de presse via Babelio

Une citation :

Quelle drôle de fille, se dit-il, si différente des femmes, sophistiquées et féminines qu'il avait séduites ou qui constituaient son entourage familial et professionnel. Il scrutait son corps élancé et harmonieux, malgré la robustesse des muscles, ses traits de visage régulier et cette peau mate à la texture soyeuse. Le contraste avec son œil mort, qu'il voyait bien à présent, le captivait comme on aime avoir peur en écoutant des histoires de fantôme. Ce globe blanc lui rappelait les Carabosse dans les trains fantômes des fêtes foraines de son enfance ou les morts vivants dans les films.
Il se demanda d'abord pourquoi elle ne s'était pas fait poser un œil artificiel comme font les borgnes aujourd'hui. La médecine de réparation avait accompli de grands progrès ces dernières et les faux yeux apparaissaient troublants de vérité. Il s'aperçut cependant que la bille oculaire morte continuait de bouger dans les paupières. Vers le bas du globe blanc, apparaissait de temps à autre un bout d'iris et de pupille quand elle regardait en l'air, comme si tout l'œil avait été déplacé vers le bas. Au fond, se demanda-t-il, il y a peut-être encore quelque chose de vivant là-dedans et voilà pourquoi elle ne le fait pas remplacer par une prothèse. L'autre œil était très beau, grand et d'un iris noisette intense. Il voyait qu'elle s'énervait de son regard sur elle malgré ses efforts de discrétion. Il continuait quand même, plutôt amusé par son agacement.

Le parfait roman des vacances qui oscille entre thriller et comédie.

Signe des temps, c’est le deuxième livre qui mentionne l’incendie de Notre-Dame en quelques jours et bien sûr c’est toujours un très mauvais présage.

J’ai beaucoup aimé Fatima, jeune femme très moderne, bien dans son temps mais aussi Charles, petit génie des finances, athée, tellement naïf.

Entre une affaire de blanchiment, des terroristes, un exorcisme  et un petit groupe qui s’efforce de protéger les hommes de la fin du monde, il n’y a pas de temps mort. Rebondissements et  renversements de situation ne manquent pas. C’est aussi une jolie réflexion sur notre monde.

Hervé Boullanger possède un joli style, fluide, percutant.

Un livre où j’ai eu de nombreux fou-rire et qui ne se lâche pas facilement une fois ouvert.

Et encore un coup de cœur.