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thriller

2024-09-05T16:55:38+02:00

Le guérisseur

Publié par Althéa

Dans l'univers assez peu folichon de la médecine légale, Doyle avait tout d'une « donnée aberrante », pour reprendre une expression de Bradshaw. Il suffisait, pour s'en convaincre, de constater qu'elle portait à la morgue des tenues dignes d'un club sadomaso : des cheveux d'un noir de jais soulignés par un maquillage plus sombre encore, des bas résille et des talons aiguilles, des tatouages plus impressionnants que ceux de David Beckham et un rouge à lèvre à faire pâlir une pinte de sang artériel. Poe la trouvait tout à la fois belle et terrifante, ce qui ne l'empêchait pas de penser qu'elle était la meilleure dans sa partie.

Trois paires de doigts apparaissent soudainement, à qui appartiennent-ils ?

Si un corps est vite retrouvé et des suspects potentiels aussi, un coup de fil va changer la donne.

Quand un jeu sur la toile sert de prétexte à attirer des personnes fragiles, les manipuler jusqu’au suicide ou au meurtre. Les pistes deviennent nombreuses, comment être sûr de ne pas mordre à  l’hameçon ? C’est là que Poe et son sixième sens vont intervenir.

Un sacré personnage que ce Washington Poe, qui vit loin de tout, intuitif, instinctif, qui se fie à ses ressentis. Des détails anodins finissent toujours par lui servir.

Cette enquête se termine par un final incroyable ! Digne de certains films hitchcockiens.

Heureusement que M.W.Craven a choisi de mettre tout son machiavélisme dans la rédaction d’excellents thrillers. Le texte est fluide, agrémenté de belles descriptions de la nature qui ne sont pas pour me déplaire. De l’humour et des personnages hauts en couleur parfois un peu trop caricaturaux.

Merci aux Editions de l’Archipel. Cette chronique n’engage que moi.

# Leguérisseur #NetGalleyFrance

L'absence de présence humaine prenait aux tripes. Seuls traversaient l'air les cris des goélands et des sternes, portés par le vent qui traversait rochers et crevasses en sifflant. Aux yeux de Poe, habitué à la solitude de Herdwick Croft, l'endroit ne manquait pas de charme. Il sortit de sa poche son BlackBerry et prit une photo qu'il envoya à Bradshaw par texto.

Comme Poe lisait beaucoup, tous les murs étaient habillés de planches en aggloméré ployant sous le poids d'ouvrages disparates. Il s'agissait pour l'essentiel d'études consacrées aux principaux tueurs en série de l'Histoire. Selon Poe, rares étaient ceux qui faisaient preuve d'originalité et fouiller dans le passé permettait de mieux décrypter leur fonctionnement. Il possédait également quelques livres consacrés à la mythologie et à la religion, deux sources d'inspiration essentielles pour les tueurs en série, ainsi que des traités de penseurs et de philosophes, depuis Aristote jusqu'à Sartre. Quelques étagères remplies de livres de poche confirmaient qu'il lisait aussi pour le plaisir, faute de regarder la télévision.

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2024-07-28T15:19:19+02:00

Morts suspectes

Publié par Althéa

Une citation :

Dans mon métier, je supporte des horreurs qui feraient défaillir le commun des mortels. Toutefois, les insectes, et tout ce qui rampe, me fichent vraiment les jetons.

 

 

 

 

 

 

 

Un plaisir de lecture.

Une Amérique de l’après covid en pleine paranoïa.

Entre science-fiction et fantastique.

Les Secret Service dans toute leur splendeur.

 Après un début où trop de high-tech ne m’a pas enthousiasmée. L’enquête reprend une tournure normale, une fois de retour à l’institut médico légal.

Bien évidemment quelques frayeurs nous attendent, c’est une histoire complexe et comme d’habitude la politique joue un grand rôle, la concurrence aussi, chacun veut tirer son épingle du jeu.

Il y a toujours de l’humour :

« Lui ôter son statut de mâle alpha, c’est comme exposer Superman à la kryptonite.» Pauvre Marino

« Marino pense qu’il n’est plus ton héros. Je ne lui apprends rien.

_ Quand il se comporte comme un connard, c’est sûr que non !» Une Lucy toute en finesse et délicatesse.

« Si ce n’était pas Lucy aux commandes, je me mettrais à prier et me signerais à qui mieux mieux, en vieille catholique ringarde que je suis.» Kay pose un regard sévère sur ce qu’elle est.

Bref, toute l’équipe va bien et s’est adaptée aux goûts du jour.

L’intrigue tient bien la route pas de temps mort, l’affaire est bouclée en deux jours, la fin est peut- être un peu trop rapide.

L’empreinte du bigfoot m’a  laissée dubitative ! entre les fake news et coups montés, la vérité est ailleurs… mais ce n’est que mon avis et puis Marino est heureux alors !

Une parfaite traduction au style fluide alors que quelques traductions maladroites m’avait éloignée de Kay et ses enquêtes.

J’ai découvert Kay Scarpetta durant l’été 2002, en deux mois j’ai lu tous les volumes sortis jusqu’à la mort de Benton, cette femme expert légiste, son entourage et tous ces tueurs psychopathes m’ont bien tenue en haleine.

Depuis j’ai toujours un roman de Patricia Cornwell en attente dans ma PAL mais une mise à jour s’impose d’autant que la résurrection d’un vieil ennemi fait que je lirai la suite sans aucune hésitation.

Que vous soyez à la plage, à la montagne ou en ville, lire le dernier Patricia Cornwell est une évidence.

Du très bon Scarpetta !

Merci aux éditions J.-C Lattès

#Mortssuspectes #NetGalleyFrance

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