_ Il n'y pas que l'amour cru qui appartienne aux pauvres, il y a souvent, en plus, leur bonté inépuisable, leur générosité, que les enfants gâtés ne possèdent pas. Et surtout, il demeure leur faculté d'être heureux avec si peu... Je m'aperçois qu'il y a d'autres « ailes » que celles de la création... »
/image%2F7035123%2F20241227%2Fob_1c2997_cvt-fiere-comme-une-bateliere-564.jpg)
Maryna est multiple, étonnante, toujours autre. Je connais la poète, la peintre, la musicienne et l’auteure. Et là j’ai découvert un conteur et une historienne qui nous offre une jolie fresque familliale.
Fière comme une batelière est l’histoire d’une lignée de femmes qui choisissent l’amour, qui quitteront tout : famille, pays, confort pour les hommes de leur vie.
Elles sont fortes, tenaces, fidèles, au premier regard elles l’ont choisi, le suivront jusqu’au bout du monde, quelles que soient les difficultés et elles ne manqueront pas. L’amour leur donne des ailes, rend tout possible.
J’ai découvert l’histoire tumultueuse des italiens durant la seconde guerre mondiale à travers les aventures d’Irina qui va suivre son beau calabrais.
C'est aussi l’occasion de découvrir la vie des bateliers, des mineurs, d’aller en Calabre pendant la guerre et par-dessus tout d’apprécier l’incomparable plume de Maryna Uzun.
Dommage que ce texte soit si court, c’est son seul défaut.
J'apprends par moi-même à écrire, très jeune, en traçant mille fois mon prénom avec une encre violette sur la toile cirée qui sera lavée et relavée. Par la suite, je recopie des mots qui me plaisent, sélectionnés dans la gazette : « Le nous deux », « Le Hoplà », « L'aventureux ». J'achète des revues, les cache et les utilise pour me former, ainsi que du papier pour mon journal.Ma volonté de m'élever au-dessus du matériel m'a rendue heureuse, m'a illuminée au seuil de mon adolescence. J'ai en permanence brûlé de me cultiver !
Aussitôt Alicia me signale : « Mon autodidacte chérie, Chagall au début des années 1910 que son célèbre Violoniste, en train de danser sur le toit, a été peint également sur une nappe ! À cette époque, il n'était qu'un obscur immigré juif à Paris !