Cyprien reprit ses esprits.
_ Merci, cette fois c'est vous qui m'avez sauvé la vie.
_ Nous sommes quittes alors.
_ Soit. Mais vous m'avez encore giflé.
_ Désolé, mais il n'y a finalement que ça que vous compreniez !
Un livre en deux parties qui s'adresse à tous les amateurs de romans de cape et d'épée. Une grande aventure vous attend.
Après une enfance, dans le sud de la France, Cyprien, notre héros part pour Montpellier afin de poursuivre ses études, il est féru de mathématiques. De ses parents, le père est médecin, intéressé par les idées des lumières et sa maman très croyante, il a appris la tolérance, la compréhension et une vision de la société. Pour l'instant, dans la campagne provençale, la Révolution semble plus porter à discussion qu'autre chose, malheureusement, il n'en va pas de même dans les villes où choisir son camp est presque une obligation.
Si les premiers mois de Cyprien à Montpellier lui font faire de belles rencontres : Aubin, ancien mousquetaire et maître d'arme, qui l'initiera à l'escrime, Clara et Edmonde, deux femmes mariées, qui l'initieront au libertinage. La Révolution suit son cours et déjà les suspicions, les alliances, les délations font leur chemin et Cyprien se voit contraint de partir, son ami Aubin l'accompagne. Les hasards des routes lui permettront de rencontrer Roxane de Montabert et son frère Léandre.
La Révolution, les idées des Lumières, du libertinage mais point trop, une histoire d'amour, de l'humour, tout y est. L'auteur est un homme orchestre qui joue une très belle partition. Un agréable roman de cape et d'épée qui n'est pas sans me rappeler certains romans d'Alexandre Dumas.
Gilles La Carbona évolue, sa plume se bonifie. Je l'ai senti très à l'aise dans cette époque ce qui rend cette lecture très agréable.
le premier tome de "Le lys et la cocarde" s'achève sur un coup de théâtre magistral qui exige la lecture de la suite.
Je ne peut que remercier Gilles La Carbona pour ce magnifique SP.
Cette fois, je n'avais plus d'alternative, j'appelai au secours.
_ À l'aide ! À l'assassin !
Les deux truands accélèrent le pas. À ce moment-là la fenêtre de l'aubergiste s'ouvrit. On l'entendit hurler.
_ Arrière "éscaneurs" de poules ! Attrape petit !
Il me lança une épée. Je parvins à la saisir en plein vol. Cet exploit me redonna du courage, même si je pensais au fond de moi, que c'était là, la seule prouesse digne de ce nom qu'il m'était possible d'exécuter en de pareilles circonstances.