Cassandre

Une lecture d'une longueur incommensurable. Il m'a fallu arriver aux deux tiers du livre pour qu'il ne me tombe plus des mains et cela grâce à deux événements tragiques malheureusement.

Si j'ai aimé le fond, je n'ai pas aimé la forme.

 Cassandre est un livre étrange comme on en voit peu. Un livre où l'on culpabilise de tout et sur tout, et où bizarrement un oiseau avec une aile cassée est écrasé d'un coup de botte et la mort  de millions d'êtres vivants amis ou ennemis est justifiée (j'hallucine !). 

L'héroïne est une personne fragile qui en plus de certains troubles mentaux a des rêves prophétiques. Ces visions sont le seul point commun avec Cassandre car elle ne parle pas par loyauté envers ses employeurs.

J'ai détesté ce livre qui montre à quel point le besoin d'argent peu mener de nombreuses personnes à fermer les yeux sur ce qu'ils fabriquent, l'ignorance leur permettant de garder une bonne conscience. Fabriquer des armes tue, il n'y a pas de mystère !

Le style ne m'a pas plu, est-ce dû à l'auteure ou à la traductrice, c'est difficile à évaluer.

Par contre, après tous ces bémols,  j'ai aimé la réflexion que ce récit implique : quelles sont les limites à la loyauté ? Comment peut-on s'engager dans une entreprise sans en connaître sa finalité ?

Merci aux éditions Les forges de Vulcain et à Babelio pour cette masse critique privilégiée.