Non, nous ne nous tairons pas pour satisfaire les besoins économiques du pays. C'est hors de question. On arrive bien à aller sur la Lune et on nous dit qu'on ne peut pas filtrer les poussières d'une fonderie ? Mon œil ! Les seules luttes qu'on perd sont celles qu'on abandonne.
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Encore un de ces livres qui donnent à réfléchir !
Quand une petite ville du Québec où il fait bon vivre menace la vie de vos enfants et devient votre pire cauchemar.
Quand une fonderie s'offre le soutien du gouvernement afin de parer à toute action en justice qui pourrait leur être intentée. Obtenir gain de cause sera long, difficile et décourageant pourtant les victimes ne cèderont pas même si ils doivent affronter Glencore.
Manipuler les ouvriers, minimiser les risques, nier les faits pourtant les enfants présentent un taux d'arsenic particulièrement élevé. Peut-être que ce n'est pas dangereux mais les oncologues quittent rapidement la ville.
La mine c'est la ville comment mordre la main qui vous nourrit. Et bien évidemment il faut faire face à l'inertie du conseil municipal.
C'est un ouvrage très bien documenté de Grégoire Osoha avec une multitude de détails sur les agissements de la mine, manipulation, menaces, pots de vin, c'est complet. J'aurais aimé en savoir plus sur les enfants et les personnes atteintes mais je suis restée sur ma faim.
Bien entendu la roue tourne et les habitants de Rouyn-Noranda obtiendront en partie gain de cause après de nombreuses années. C'aurait pu être une bonne nouvelle malheureusement c'est un autre pays qui en fera les frais, rien n'est résolu.
Au bar du capitalisme, que mangeront les actionnaires ? Nos enfants !
Et c'est en lisant cette enquête que m'est revenue cette phrase récemment lue d'Andreï Makine :
« ... Allez, buvons à ceux qui n'ont pas survécu à la beauté idéale de tous ces "ismes"... »
Merci aux éditions Marchialy. Cet avis ne concerne que moi.
# Atome33 # NetGalleyFrance
Alors qu'un amas de particules poursuit sa course vers les abords du lac Osisko, d'autres tournoient abondamment dans l'air encore glacé de ce mois d'avril, zigzaguent au gré des micro-courants et volettent vers un groupe d'élèves, puis pénètrent dans leurs narines grandes ouvertes. Elles s'enfoncent alors dans leurs poumons et gagnent leur circuit sanguin. Certaines pénètrent dans leur architecture osseuse et s'y logent pour toujours.