« Je m'appelle Alessandro Trapani, je suis né le 4 avril 1910 et j'ai cinquante ans. Celui qui lira mon récit pensera inévitablement que je ne disposais pas de toutes mes facultés mentales ou que j'étais sous l'effet de l'alcool lorsque j'ai écrit. J'affirme cependant que je suis sain d'esprit , sobre et nullement mythomane. Tout ce que je décris ici, aussi incroyable que cela puisse sembler, a réellement eu lieu».
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Zio Sandro est mort et au grand étonnement de son neveu Marco, les habitants du village, l’ont surnommé Il Sapiente.
Pour autant qu’il s’en souvienne c’était un instituteur respecté mais de là a porter un tel surnom. La mort de sa femme l’avait laissé inconsolable, bourru, porté sur la bouteille et parfois grossier sous l’effet de l’alcool.
Marco s’interroge, avec l’aide de sa femme, Carmela, ils vont trouver un petit cahier où il raconte l’incroyable rencontre faite au bord d’un lac dans la nature avec le hululement d’une chouette, la beauté des lieux, la douceur de la campagne italienne qui le transformera jusqu’à sa mort.
Trois rencontres avec une belle dame qui vont le ramener à la source de la pensée à travers la mythologie qui le passionne. Un dialogue amical s’établira avec une remise en place de certaines idées sur la vie et une ouverture sur une autre réalité qui lui apportera la sérénité et la paix.
C’est à partir de là que devenu Il Sapiente, il deviendra celui qui porte conseil, qui arbitre les différents, les histoires des villageois sont amusantes.
Très impressionnée par ce qu’elle appelle une expérience spirituelle, Carmela décide de publier le cahier et une petite chouette lui fera un clin d’œil.
Un conte initiatique et philosophique tout en douceur qui n’est pas sans me rappeler « Le secret » de Frédéric Lenoir.
La plume est belle, l’histoire passionnante.
C’était un homme en recherche. Il avait très difficilement surmonté, m’a-t-on dit, la souffrance que lui avait causé la mort de sa femme. Mais il cherchait aussi du sens à ce qu’il faut bien appeler « l’absurdité tragique de la condition humaine ».
Merci à Paul Simelon pour ce SP via Simplementpro.
_ Nictymène était la fille d'un roi et elle était merveilleusement belle. Trop belle, ce qui a provoqué son malheur. Elle suscita ainsi le désir de son père qui en tomba amoureux et la viola.
_ Triste histoire ! commenta Marco.
_ Ensuite, toute honteuse, Nictymène s'est enfuie dans la nature, mais son père se lança à sa poursuite. Elle allait être rattrapée quand elle a imploré Minerve... enfin Athéna ... de lui venir en aide. Alors celle-ci est apparue et pour lui permettre d'échapper à ses poursuivants, elle l'a transformé en chouette. Et Nictymène, pleine de reconnaissance pour la déesse, l'a désormais toujours accompagnée... Voilà pourquoi la chouette est devenue l'oiseau de Minerve...
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