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2024-08-21T09:17:43+02:00

Il neige sur le pianiste

Publié par Althéa

J’ignorais encore que le musicien venait également de tomber dans le cercle magique annoncé quelques minutes plus tôt par le retard, qu’il s’agirait d’un bizarre roman d’amour, qu’il en serait le personnage, et qu’avec le renard ça m’en ferait deux, et que jusqu’à la fin je ne saurais pas lequel des deux j’allais aimer le plus.

 

 

Certaines phrases sont des invitations à la lecture d’un livre, celle-ci en fait partie :

« Ceux qui ne veulent pas tuer n’en ont pas fini de soigner le monde autour d’eux, c’est comme ça. Il faut nous y faire.»

J’ai emprunté les yeux de la narratrice et je me suis laissée aller à admirer ce renard, à contempler ce pianiste endormi. Son regard se pose, enveloppe, questionne, commente.

C’est un texte surprenant, envoûtant.

Des instants précieux capturés. La vie dans toute sa richesse, sa sensualité. Le son de la neige, l’odeur des pins, le roux du renard, les silences du pianiste, sa musique et les photographies de maisons atypiques qu'il collectionne.

Une vie hors du temps. Une solitude choisie, recherchée, loin d’un monde chaotique. Une vie simple où les plus petites choses ont de l’importance.

Merci à Claudie Hunzinger pour cette œuvre poétique pleine d’humanité.

Parce que je fais partie du peuple animal et que je suis à moitié sylve. Ce roman est une épiphanie, un instant de grâce. Un énorme coup de cœur pour sa douceur et sa beauté.

Allez guetter la venue du renard, pénétrez dans son cercle magique.

Merci aux éditions Grasset de leur confiance.

Il neige sur le pianiste sort le 21 août 2024

# Ilneigesurlepianiste # NetGalleyFrance

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2024-08-20T17:50:36+02:00

La dent dure

Publié par Althéa

Fascinée par la richesse matérielle de ce trésor, mais plus encore par la beauté baroque et sans âge de la dent, elle se sentit revigorée. L'incongruité de sa trouvaille lui prouvait qu'il s'agissait d'un signe du destin.
Finalement, elle exultait, se sentait libre, reprenait contact avec elle-même. Elle était la louve qu'on avait voulu transformer en chatte. Chaque pas loin de cette prison avait été une renaissance.

 

Un grand coup de cœur pour ce premier roman et j’espère que d’autres suivront.

La dent dure est tout à la fois un roman picaresque, contemporain et féministe. Une dent va donner du mordant à trois femmes qui ne se laisseront pas abattre.

L’auteur professeur d’histoire du Moyen-âge est dotée d’une plume forte, acérée, amusante. Isabelle Garreau est tout à la fois poète et conteur.

Elle nous balade à travers les âges. Au Moyen-âge avec une guérisseuse, au siècle de Xerxès en Perse avec son harem, histoire qui nous mènera jusqu'en Scandinavie.

Et plus près de nous, dans les années quatre-vingt où j’ai été très surprise par cette mentalité bourgeoise provinciale digne des années cinquante où une jeune femme sera contrainte de fuir son village et devenir SDF. Très intelligente et révoltée, elle pillera des églises, se livrera à un traffic de reliques car elle a une dent contre le directeur du pensionnat.

On passe, on glisse sur certains événements. Quand une femme tombe, d’autres femmes prennent le relais. La force des femmes est inébranlable, leur courage intarissable. Un court récit qui fait du bien. Et une histoire fort originale.

Merci aux éditions Dalva pour ce service presse.

 

 

 

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2024-08-19T11:55:18+02:00

Je t'ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres

Publié par Althéa

Mais las, mes filles, quelle désillusion. Parce que, quand Margarida est morte, les mains serrées l'une contre l'autre, les ongles d'abord roses, puis blancs, la bouche ouverte et les yeux guettant les joies éternelles, toute sa personne prête, haletante, fondant de désir, il n'y eut ni chérubins, ni trompettes, ni éclat lumineux, ni spasmes de gloire, ni extase étouffante. Juste un cercle de femmes sales et revêches. Grotesques et vulgaires. Rien d'autre. Aussi triste que ça.

La maison craqua comme si on avait écrasé ses os. Ensuite il y eut un long silence que rompit la chouette, dehors, puis à nouveau le silence. La nuit était tapie dans le mas comme une bête sauvage et les ombres se promenaient dans la maison, sans pieds. Chaque recoin avait une noirceur propre, lourde, caverneuse, profonde. La chambre où dormait Bernadeta était sinistre. Le salon était lugubre. L’escalier ressemblait à un puits. L’entrée était glauque. La cuisine, la gueule d’un loup. Sans fond. On ne voyait ni les murs, ni la cheminée, ni la fenêtre, ni la table, ni les chaises, ni l’évier. Comme s’ils n’étaient pas là. Comme s’il n’y avait pas de cuisine, ni de mas. Rien que l’obscurité.

Une fois le livre fermé, je suis restée sans voix, submergée par les mots, les émotions, prisonnière du Mas Clavell et de son atmosphère.

Une maison veille sur les femmes qui l’habitent au fin fond des Pyrénées catalanes.

Des femmes porteuses de mémoires, d’histoires, de secrets. Tout est révélé en une journée à la mort de Bernadeta pendant que les autres femmes de la maison l'attendent.

Des vies simples de femmes incultes pour la plupart qui vivent sur une terre rude et ingrate qui enfantent, cuisinent et racontent la cruauté de la nature et des hommes.

Les hommes sont surtout des géniteurs et connaissent des morts brutales : guerre, état, nature, tant de dangers les guettent.

Quant aux enfants, beaucoup souffrent de malformations et les garçons disparaissent eux aussi.

On y parle beaucoup de Dieu et du Diable car les vieilles croyances paysannes et les superstitions sont omniprésentes.

Irene Solà nous régale de légendes, de réalisme magique, c’est tout à la fois poétique et d’une laideur extrême. L’oralité, l’instinct et l’animalité sont au rendez-vous. Un texte magnifique qu’il ne vous reste plus qu’à découvrir.

Après " Je chante et la montagne danse", je suis à nouveau conquise par "Je t'ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres" d’Irene Solà.

Je tiens à remercier les éditions du Seuil ainsi que Babelio pour cette masse critique privilégiée qui fut un très beau cadeau.

Elle dormait avec des hommes et des démons, Alexandra ! Tandis que sa mère, Marta, qui avait la jugeote aussi courte que la queue des chèvres, exaspérante, ignorante et oublieuse de tout, qui ne savait rien et même pas qui était Margarida, se promenait dans la maison comme si c'était la sienne, allumant et éteignant des lumières et pissant dans les coins avec cette tête, complètement vide et sans mémoire, qui faisait cling-cling, clang-clang, clong-clong.

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2024-08-17T11:27:41+02:00

La disparition de Maître Valaddir

Publié par Althéa

La magie est tout et partout.
Tel était le crédo, et il disait vrai. La Magie se retrouvait partout, de la goutelette de rosée sur l'herbe aux océans les plus volumineux, de la montagne majestueuse jusqu'au grain de sable invisible. Tel était le crédo des magiciens.

Avec ce premier opus, Maxime Rep tisse sa toile et entremêle les fils d’une trame où la magie tient le rôle principal même si il ne reste que peu de magiciens.

La Magie a été divisée en quatre parties dont l’une à complètement disparue. Lorsque Maître Valaddir découvre un manuscrit de magie noire, il décide d’en savoir plus et disparaît.

De nombreux personnages vont se retrouver impliqués dans une aventure passionnante car il n’est pas question que cette histoire menace la survie de l’Académie et des magiciens.

Au fur et à mesure de l’intrigue nous découvrons de nombreux personnages et leur personnalité.

Un univers complexe où l’ambition, la trahison, les complots, la corruption ne manquent pas ainsi qu’une étrange fraternité très inquiétante.

En tout cas, si nous cernons beaucoup de personnages Maître Valaddir conserve tout son ambiguité.

Un excellent épisode de présentation, annonciateur d’une suite aux multiples pistes et mystères.

Un grand merci à Maxime Rep qui m’a honorée de sa confiance pour ce service presse via Simplementpro.

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2024-08-15T17:33:42+02:00

L'amour est la seule chose qui compte

Publié par Althéa

« Nous sommes tous un « éclat » d'Amour, mais la peur nous fait oublier comment aimer ».

... Cet « être » me fait ressentir qu'il m'aime d'une manière absolue, sans aucune réserve, sans limites, sans conditions. Cet amour est totalement gratuit et inconditionnel : je sens qu'il ne dépend en aucun cas de ce que je fais de ma vie. Je suis aimé tel que je suis, avec tout ce que je suis. Rien ne m'est demandé, tout m'est donné.

Les expériences de Mort Imminente, un message de joie sur la vie après la vie.

 

 

Un livre où l’auteur parle des EMI et des EST : deux expériences au ressenti plus ou moins similaire mais qui n’ont pas la même cause et pourtant toutes deux transforment votre vie.

Je ne peux que remercier Stéphane Bourboulon qui par son témoignage m’a permis de mettre un nom sur une expérience vécue mais dont on ne parle que très peu.

Le deuxième livre qui parle d’EST en deux mois alors que je cherchais une « explication » depuis un bon moment.

De nombreux témoignages d’Expériences de Mort Imminente sont donnés tout au long de cet essai.

Les Expériences Spirituellement Transformatrices sont moins connues. Pourtant elles existent et elles aussi changent votre vie.

Toutes deux ont un point commun c’est cet amour inconditionnel, cette douceur éprouvés que l’on quitte à regret mais aussi une rencontre bien particulière pour la deuxième.

« Je n’ai jamais vécu quelque chose de semblable, aucun mot ne peut retranscrire l’immensité et l’infinie pureté de cet amour. »

Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler ce court récit est fort bien documenté et de nombreuses idées de lecture y sont données.

Un livre pour ceux qui cherchent et ceux qui veulent en savoir plus.

Merci aux éditions Librinova pour ce service de presse.

#Lamourestlaseulechosequicompte #NetGalleyFrance

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