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2025-07-09T13:09:06+02:00

Les orphelins de Löwengold 2 L'héritier d'Ézéquiel

Publié par Althéa

À cinq cents kilomètres du château de Löwengold, le Fléau méphistophélique allait bientôt éprouver une minuscule gêne, un fourmillement, à peine une légère griffure sur le dos de cette main décharnée, posée sur l'accoudoir de son trône de plomb. Bientôt, l'ombre d'un doute allait s'incruster dans l'esprit de l'éternel ennemi.

Après mon coup de cœur pour le premier tome, je ressors éblouie par une suite superbe. La suite que j’attendais et que j’ai eu l’immense chance de découvrir grâce aux éditions JLB et à Nathan de Babelio.

Roxane, Suzanne, Nicolas, Jean-Louis et Enzo vont revenir à Löwengold, après deux ans de captivité dans le Pandémonium.  Le monde n’est plus que ténèbres et l’humanité est asservie par le Seigneur des Ombres.

Si au début Nicolas tâtonne dans ses rapports avec les autres, ses amis et leurs réflexions lui permettront de rester ce qu’il est un jeune homme débrouillard, plein d’empathie et  de ressources.

Grâce à l’abnégation de certains, sa Sérendipité va pouvoir mener à bien sa mission et les astres s’aligneront. De nombreuses personnes lui accorderont leur aide et des soutiens inattendus se joindront à eux .

Une aventure pleine de rebondissements, de combats, de magie  mais aussi d’humour. Avec de nombreuses références telle cette messagerie tellement insolite à l’heure de l’informatique qui rend un bel hommage aux chouettes de Poudlard.

 Si certains livres nommés peuvent trouver une étrange résonnance chez le lecteur. Les symboles, l’école des mystères et la machine d’Anticythère offrent aussi de quoi aiguiser l’appétit des plus curieux.

Un récit qui connaîtra sa conclusion en Égypte, là où tout a commencé. La vengeance trouvera sa juste place,  les héros auront la sagesse de rester dans l’ombre et de laisser place aux légendes. Je n’en dirai pas plus…

Encore merci à Kaminsky/Stéphane Nançoz pour cette énorme coup de cœur. J’espère que si suite il y a, ce sera très bientôt.

 

_ L'alchimie intérieure ne se nourrit pas des futilités fantasmées par les rois de jadis ou les hommes avides de conquêtes. Elle est une aventure humaine, un chemin d'élevation intime ; une quête menant à la connaissance parfaite. La richesse est la compagne des charlatans, elle n'a jamais été le graal de l'alchimie, bien au contraire. Seul le cinabre d'or occupe nos pensées : l'élixir de longue vie. Ce breuvage nous procure l'unique ingrédient permettant d'atteindre le trésor le plus précieux : du temps pour la quête de connaissance.

Cet été, je serai moins présente deux petits êtres récemment arrivés dans la famille m'ont convaincue de lire un petit peu moins donc je vais partager avec vous des nouveautés et des coups de coeur d'il y a quelques années.

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2025-07-04T15:51:24+02:00

L'archipel d'une autre vie

Publié par Althéa

Dans ce monde confus, l'unique constante s'imposait : la haine. Elle pouvait résulter du désir, de la peur ou bien des idées apparemment nobles et, curieusement, les plus meurtrières.

Il faut absolument lire L'archipel d'une autre vie, c'est magnifique, c'est grandiose, ça vous laisse sans voix.
Au début du livre qui est fort bien écrit et nous fait découvrir la vie en Sibérie, le régime de Staline et l'immensité de la taïga, on s'interroge sur ce fugitif plutôt inoffensif et on se demande pourquoi malgré une lecture agréable tout le monde en dit tant de bien, puis à la page 120 après une certaine révélation, la lecture s'emballe et le temps est aboli jusqu'à la toute dernière phrase.
Ce livre est un questionnement sur la civilisation : nous rend-elle plus humain ou fait-elle de nous des pantins déshumanisés incapables de réfléchir par nous- mêmes.
Une chose est sûre je suis tombée sous le charme de la plume d'Andreï Makine et si ce ne sont plus les îles Chantars, je visiterais d'autres coins de Russie et d'autres époques avec plaisir grâce à lui. Merci pour un si beau livre.

A la chute du jour, en dévorant la chair grillée sur les braises, je pris conscience de n'avoir jamais pensé avec un tel chagrin et une telle reconnaissance, à une parcelle de vivant qui m'épargnait la mort. En vérité, jamais je ne m'étais senti aussi uni à cette vie dite sauvage et à laquelle à présent j'appartenais...

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2025-06-30T19:13:40+02:00

Berezina

Publié par Althéa

Fous de souffrance, décharnés, gelés, mangés de vermine, ils allaient devant eux, des champs couverts de morts vers d'autres champs de linceuls. Chaque pas arraché constituait le salut en même temps que la perte. Ils marchaient et ils étaient maudits;

...

Fallait-il que Napoléon irradiât d'une force galvanique pour que ces hommes ne lui tiennent pas rancune de leur infortune et , mieux ! perdent toute amertume à son apparition !

Ils furent les grands martyrs de la Retraite. On les creva sous les charges, on les écorcha vifs, ... Personne n'a célébré la souffrance des chevaux de 1812 à la juste hauteur de leurs souffrance.
...S'il y a une innocence fauchée par la guerre, c'est bien celle des animaux : ils se seraient passés de la violence des hommes.
...Pourquoi m'avez-vous conduit ici ? Vous autres, Hommes, avez failli, car aucune de vos guerres n'est celle des bêtes. Les français possédaient près de cent cinquante mille bêtes en commençant la guerre : cent mille chevaux de trait et quarante-cinq milles montures. Les Russes en disposaient d'à peu près autant . Sur ces trois cent mille bêtes, deux cent mille moururent pendant les six mois de campagne.

Il y a ceux qui reconstituent les batailles de l'Empereur avec des soldats de plomb. Et puis il y a Sylvain Tesson qui à bord d'une Oural, aux mêmes dates, nous fait suivre la route empruntée par la grande armée.
L'auteur nous emmène sur son side-car et nous fait découvrir à l'aide de nombreux documents, le trajet suivi pour revenir en France, la description des lieux et les réflexions qu'imposent le retour sur ces hauts lieux chargés d'histoire sont émouvants, tant de détresse, de souffrances humaines et animales. Sylvain Tesson cherche d'une certaine façon des raisons pour cette guerre, ces hommes qui suivaient l'Empereur de campagnes en campagnes. A la page 203, il nous dit : " L'Empereur avait réussi une entreprise de propagande exceptionnelle. Il avait imposé son rêve par le verbe. Sa vision s'était incarnée. La France, l'Empire et lui-même étaient devenus l'objet d'un désir, d'un fantasme. Il avait réussi à étourdir les hommes, à les enthousiasmer, puis à les associer tous à son projet : du plus modeste des conscrits au mieux né des aristocrates." Les français avaient fait un rêve qui s'achevait avec la Bérézina.
C'est un livre que j'ai énormément apprécié pour les connaissances qu'il m'a apporté et puis qui n'aurait pas envie de faire la route sur une Oural, cheveux aux vents, sur les traces de l'auteur. Je me dois aussi de remercier une e amie, sans ses critiques de Sylvain Tesson, je n'aurais peut-être pas rencontré cet auteur auquel je laisse le mot de la fin :
"Qui était Napoléon ? Un rêveur éveillé qui avait cru que la vie ne suffisait pas. Qu'était l'histoire ? Un rêve effacé, d'aucune utilité pour notre présent trop petit."

_ Nous nous contenterons de répéter l'itinéraire de la Retraite.
_ En mesurant au plus profond de nous..
_ ... la charge de malheur...
_ ... la somme de souffrances...
_ ... ce que coûte en chagrin un songe de grandeur.
_ ... et ce qu'il faut de larmes pour réformer le monde.

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2025-06-28T15:37:58+02:00

Une histoire et au lit !

Publié par Althéa

Toute trempée, Trufinette se blottit sous un arbre. Elle soupire et elle a presque envie de pleurer. Une voix venue du ciel lui fait lever la tête :
_ Tu as perdu ta bande, petit museau rayé ?

Fibie la grenouille a peur de l'eau.

Pauvre Caramiel, sa chambre est trop sombre

Pas de dodo sans Doudou pour Frimousse.

Dame Lune joue à cache-cache ...

Sans oublier Huhul la chouette, Trufinette le marcassin et Gaston l'escargot.

Comme les tout-petits, les bébés animaux éprouvent aussi des frayeurs qui seront vite oubliées grâce à leurs amis.

C'est frais !  C'est doux ! Il y a du suspense ! La bienveillance est au rendez-vous, l'amitié et l'entraide aussi. 

Des lectures pleines de fantaisie afin d'offrir de doux rêves aux plus jeunes.

Un album magnifiquement écrit et illustré par Michèle et Vincent Chevalier.

Sept belles histoires à lire et à relire.

Merci pour ce service de presse via Simplement Pro

La chambre est noire. Vraiment noire.
_ J'aime pas quand il fait nuit... Le noir a tout effacé, je ne vois plus rien !
Tout semble grand, étrange, silencieux.
Caramiel s'enfonce sous sa couverture.

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2025-06-25T13:43:55+02:00

Il nous reste la foi

Publié par Althéa

Pour revenir à la Terre sainte, les nationalismes qui s'y définissent et s'y combattent réciproquement en se drapant d'oripeaux « religieux » ne se caractérisent-ils pas assez bien comme deux idolâtries ? Tant les islamistes du Hamas que les suprémacistes juifs qui font de leur terre, de leur nation et de leur religion (ou plutôt de l'idéologie à laquelle ils l'ont réduite) une sorte d'idole à quoi tout le reste semble pouvoir être sacrifié. Le pire est qu'ils le fassent au nom de Dieu : en citant les Écritures ou en proclamant que « Dieu est grand » au moment même de commettre le meurtre. Il y a en Israël et en Palestine surabondance de prétendus religieux et grande indigence de véritable religion.

Dans ce récit Olivier-Thomas Venard, nous parle de Jérusalem, ville où il habite depuis 25 ans.

Jérusalem, Ville de la paix, lieu biblique. Jérusalem, ville archaïque, doucement patinée comme une vieille page de missel, comme une antienne grégorienne murmurée dans une abbatiale séculaire. Jérusalem, ville mystique pour le cœur chrétien, lieu de la Pâque de Jésus, des mystères de notre Salut ! Cité alanguie sous le soleil d'Orient et la poussière antique...

Mais Jérusalem c'est aussi la guerre, les horreurs d'un 7 octobre. Et pour beaucoup un conflit qui perdure. Quoi que l'on dise ou ne dise pas, la région offre un passé riche en conflit où les trois religions ont souvent été impliquées. Les vengeances ou volontés de revanche en attirent d'autre. Sans oublier la politique qui contribue grandement à la situation. 

Quelqu'un comme moi peut-il poser des questions ou simplement faire part de sa perplexité, ou bien ne lui reste -t-il que les yeux pour pleurer ?

Voici les raisons qui ont incité Olivier-Thomas Venard à partager sa vision à travers de nombreux textes philosophiques, religieux. Il nous offre un point de vue honnête sans prendre parti ce n'est pas le rôle d'un religieux. Et nous parle de ce que nous négligeons depuis trop longtemps : les commandements qui mis en pratiques sont une voie vers la paix intérieure et peut-être plus ?

Il nous reste la foi est l'occasion de découvrir un texte érudit doté d'une écriture simple et fluide. Le récit comporte aussi de belles descriptions de Jérusalem et d'émouvantes confidences de l'auteur sur sa famille. 

Que l'on soit croyant ou pas, ce texte mérite d'être lu pour sa vision sprituelle. Il nous aide à définir nos valeurs. Étant pacifiste ce témoignage est une bouffée d'air frais dans un monde qui semble de plus en plus violent.

Merci aux éditions Grasset de leur confiance. Cet avis n'engage que moi.

#Ilnousrestelafoi #NetGalleyFrance

 

 

 

 

Comme le pape Benoît XVI l'enseigna à sa manière, géniale et discrète, il y a pour le chrétien une interprétation positive à faire du refus juif de Jésus : c'est une invitation à être plus fidèle à ce qu'il croit croire, plus rigoureux dans son application des Dix Commandements concentrés par Jésus dans le double Commandement de l'amour de Dieu et du prochain, et toujours davantage ouvert à la grâce, pour vivre l'appel à une charité universelle.

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