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2024-11-10T12:19:50+01:00

L'enfant qui sema la mort

Publié par Althéa

La mythification du mal est le piège le plus sournois : il suffit de penser à la popularité qu'à toujours connue le diable dans l'art. De la prise de Carthage aux démembrements de Tamerlan, de l'Holocauste aux khmers rouges, dans chaque acte de barbarie de masse, le bourreau semble fatalement plus séduisant, plus mystérieux - plus morbidement intéressant - que ses victimes. Et, au cours de l'effort que nous produisons pour le comprendre, le charme qu'il exerce peut faire naître en nous une compassion inconsciente, toxique.

À peine une demi-heure auparavant il s'était planqué comme un animal traqué, terrifié à l'idée d'être vu par un des personnages du drame, parce que sa simple présence dans le cimetière avait le goût du sacrilège. Il n'avait pas encore réussi à imaginer avec quels mots il aborderait les proches endeuillés, comment il parviendrait, avec sa seule expression, à montrer respect, compassion et intégrité - à inspirer l'insdipensable confiance. La détermination qui l'avait poussé à conduire toute une nuit avait chancelé dès son arrivée dans le village désert.

Une plongée dans un univers sombre avec des secrets mais aussi un roman qui pose de nombreuses questions tant l’histoire est hallucinante.

Séxtos veut écrire sur une tuerie de masse dans un petit village grec, le professeur est mort, des élèves aussi, deux autres sont hospitalisés, le tueur s’est immolé. Pourquoi ? Comment en est-on arrivé là ?

 « De nouveau les mêmes mots : enfant, innocent. Mais à quel point un enfant qui tuera un jour peut-il être innocent ? Et au moment où il tue ? Est-il encore un enfant ?

Normalement cela se passe aux États-Unis, ici l’auteur a choisi un tout petit village grec bien que cela pourrait se produire n’importe où.

Une histoire qui débute comme une tragédie grecque ? Avec le « chœur » des victimes qui revien tout au long du récit.

Une société de la drogue, des armes, des laissés pour compte qui ne ressort pas grandie de ce roman.

La culpabilité est partout et nulle part pourtant un coupable serait si pratique !

C’est un drame de l’exclusion, avec cette femme (maman bien trop jeune et si seule) et de son fils laissés pour compte, que sait-on d’eux ? Des boucs «émissaires idéaux. Oui, mais… qui s’est intéressé à eux avant le drame ?

Comment une petite fille de treize ans peut-elle traîner seule dans les rues et se retrouver victime d’un pédéraste.

Drame de la solitude, de l’ignorance, de la méchanceté gratuite.

 Petit-à-petit, couches après couches, la vérité éclatera noire, sordide, inimaginable. On en a froid dans le dos.

C’est un récit très éprouvant du début jusqu’à la fin, j’ai du m’arrêter après la description des blessures du jeune homme hospitalisé mais ce n’était pas fini ! Certains passages sont d’une extrême violence.

Ce qui s’annonçait comme une enquête sur un fait divers c’est transformé en une vaste réflexion sur notre monde.

Xenófon connait une partie de la vérité : « … je le garde pour me rappeler que je ne suis pas étranger, comme ils disent, mais que le meurtre sème le meurtre et qu’il n’y a d’innocent que celui qui n’est pas né. »

Ne rien dire c’est éviter une polémique mais c’est aussi courir le risque de voir l’histoire se reproduire.

J’avais envie de découvrir, Auguste Corteau, auteur grec, de son vrai nom Petros Chatzopoulos c’est chose faite. J’ai aimé la plume, le récit et surtout la fin m’ont complètement déstabilisée. Quel rebondissement !

Un auteur que je recommande. À vous de juger.

Merci aux éditions Belfond Noir pour leur confiance. Cet avis n’engage que moi.

#Lenfantquisemalamort #NetGalleyFrance

Les histoires résistent à la traque : elles savent échapper à notre écoute, aussi attentive soit-elle. Parfois, pourtant, leur vol change brusquement de direction, comme si le silence suffocant du secret les étouffait. Elles veulent à tout prix être entendues, elles tendent une embuscade au chasseur et viennent se nicher d'elles-mêmes au creux de son oreille.

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2024-11-08T15:36:05+01:00

Mental d'acier

Publié par Althéa

En hommage aux « malgré-nous »

Ingurgiter mon premier vers de terre n'a pas été simple, mais au bout d'un moment, je m'y étais fait , mais en aucun cas habitué. Non, bien au contraire, c'était simplement horrible et écœrant, mais pourtant nécessaire et indispensable. Cela me donnait à chaque fois envie de vomir, mais je me l'interdisais.
C'était ça, où je ne resterais plus longtemps en vie, j'en étais conscient...

Un mental d’acier : on l’appelait « Papa Joe » est l’histoire extraordinaire d’un homme ordinaire qui va vivre une incroyable odyssée pour retrouver sa famille.

Papa Joe est alsacien, champion de France de lutte greco-romaine, heureux père de famille et mari aimant.

Un mental d’acier est l’histoire d’un homme d’une grande force caractère, courageux, malin aidé par sa bonne étoile, qui conservera son humanité et sa bienveillance malgré les aléas de la guerre.

Il va faire parti de ces nombreux « malgré-nous » qui vont faire la guerre du côté Allemand sur le front russe. La parti qui concerne l’annexion est très détaillée et fort intéressante. On y apprend ce que les alsaciens ont vécu après la chute de la ligne Maginot.

 « _ Catherine, le jour où je serais appelé, et bien, j’irai. Que ce soit clair, il est hors de question de déserter pour éviter mon incorporation de force. Je ne veux en aucun cas que ma famille soit prise en otage par les Allemands et que tu subisses des représailles !

_ Oui, mais…

_ Il n’y a pas d’autre solution. Je vais répondre favorablement à l’ordre d’appel, mais Catherine, à la première occasion, dès que je peux,  je me barre, je déserte pour rejoindre les Alliés… »

Papa Joe va se préparer mentalement à partir, organiser la maison pour sa petite famille, et puis préparer sa désertion pour rentrer au plus vite chez lui. Sa femme, Catherine lui sera d’une grande aide puisqu’elle lui donnera des cartes afin qu’il mémorise le trajet du retour. Nous sommes bien loin des GPS ! Sa femme est prévenue,  pas de courrier.

Ainsi Papa Jo part bien déterminé à revenir le plus rapidement possible, il va devoir combattre, se nourrir, se préparer car lorsqu’il part il n’a aucune préparation au maniement des armes. Malgré son désir de partir accompagner, il se retrouvera seul et isoler dans des pays où il ignore tout.

Son instinct de survie et son sens de l’observation lui permettront de tracer sa route. Il conservera son sens des valeurs jusqu’au bout, troquera son aide contre de la nourriture, de l’argent, c’est un homme bienveillant qui aidera les autres ce qui lui facilitera son périple. Mais c’est surtout un homme avisé qui après la traversée des Carpathes, conscient que l’union fait la force choisira de se mêler aux partisans et leur apportera ses talents de dynamiteurs en Yougoslavie. Il y rencontrera Tito.

« Et pour être franc, j’éprouvais non seulement un certain plaisir à tout faire sauter, mais je devenais lentement mais sûrement, un pro…

Chaque fois que je faisais dynamiter quelque chose, j’avais l’impression de réaliser un acte positif qui pouvait accélérer la fin de cette guerre. »

Il sera fait prisonnier par les allemands, échappera à la mort de nombreuses fois, découvrira l’horreur des camps de concentrations et verra nombre de ses frères d’armes mourir.  Lier son destin aux partisans tout en lui faisant perdre du temps, lui assurera une certaine « sécurité » mais aussi un moyen de trouver son chemin car la route est très longue mais à la fin de la guerre écœuré par des actes de vengeance ignobles, il poursuivra sa route tout seul.

« Souvent, je pensais avoir vu le summum de l’atrocité, mais non presque tous les jours, je devais découvrir d’autres méthodes toujours plus barbares les unes que les autres… Toutes ses scènes s’étaient déroulées sous mes yeux et sous les yeux désorbités des villageois.

Aucun mot ou adjectif n’était assez précis ou explicite pour décrire une telle atrocité.

Pour moi, cette dernière scène était la scène de trop. »

De retour auprès des siens, Catherine aura elle aussi une incroyable histoire à lui raconter. Papa Joe et sa femme ont eu la chance de survivre tous les deux.

« J’avais quitté mon épouse début janvier 1944 et mon retour avait eu lieu début septembre 1946, soit 16 mois après la fin de la guerre, ou 2 ans et 8 mois après mon incorporation de force. »

Daniel Auber raconte la « guerre de son grand-père et ses aventures », c’est bien écrit, bien documenté, on y découvre la situation de l’Alsace ainsi que l’histoire des Balkans, une partie de la guerre dont je savais très peu de détails. Un récit sur des hommes happés par la seconde guerre mondiale et ses horreurs. Une période exceptionnelle qui a créée des monstres et des Papa Joe.

J’ai adoré, j’ai été bouleversée que d’émotions !

Dépêchez-vous de lire ce récit, de suivre le chemin emprunté sur la carte ainsi que tous les pays traversés. Quel exploit !

Merci à Daniel Auber pour ce service de presse via Simplementpro.

_ Hey, toi ! Mais que fais tu là ?! Remets mon sac de ciment en place !
_ Ah bon, mais Joe, euh... je voulais juste t'aider !
_ Oui, oui, mais alors tu prends les petits parpaings et les planches, mais tu me laisses les palettes de ciments et les deux palettes de gros parpaings !
Au même moment, alors que j'avais déjà transvasé une bonne partie de la première palette, mon ami d'enfance, Charles, venait d'arriver et m'avait accosté.
_ Salut, Papa Joe, tu vas bien ? Alors, tu es prêt pour dimanche ?
_ Salut Charles, ouais, ne t'inquiètes pas, ça va le faire sans soucis !
Je suis en top-forme... Je vais les éclater !
Bonne chance, Joe, et garde ton titre ! (Joe pratique la lutte gréco-romaine)

Ivo, qui ne comprenait que quelques rares mots d'allemand, n'a pas tout saisi, mais sa réponse m'a été amplement suffisante :
_ Mais, Joe, regarde, c'est Tito ! C'est notre dirigeant ! C'est Tito, c'est le chef des partisans !
_ Ah ouais, hum... cool... hum...
À une quinzaine de centimètres de moi se trouvait le légendaire maréchal Tito, en personne. Il était entouré de ses plus proches fidèles, ainsi que d'une armada impressionnante d'hommes et de femmes qui constituait sa garde rapprochée.

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2024-11-05T14:03:18+01:00

La Geste de Lendira Port Xanthor

Publié par Althéa

Plus loin, alors que la nuit était presque installée, la grande nef arriva soudainement et vint s'empaler sur le quai avec fracas, faisant voler pierres et morceaux de bois alentour, semant l'effroi sur tout le quai. Deux silhouettes drapées de noir lévitaient au-dessus de la proue, admirant le spectacle de la désolation et de la mort. L'une d'elle hurla un ordre terrifiant : le trou béant de la coque vomit alors un flot sans fin de morts-vivants qui envahirent rapidement le quai. Il s'agissait majoritairement de nains, autrefois rouges, ou noirs, réunis aujourd'hui sous la même sinistre bannière.

_ Ccccette esssclave est très accomodante. Ccc'est parfait.
Dans cette cité, tous les humains sont libres, Mukha. Les esclaves n'existent pas. Chacun s'efforce de gagner sa vie et reçoit de l'argent pour sa peine. Avec ça, les hommes achètent de la nourriture, ou des vêtements ou encore un tas d'autres choses... Dès que possible, nous te ferons visiter la ville et t'expliquerons comment fonctionnent les humains.
L'homme-serpent siffla :
_ Ccce sont des coutumes nouvelles et étranges pour moi. J'ai hâte d'apprendre...

Parce qu'il veut faire connaître le culte de Gosh, Beocene va engager des hommes de main afin de chasser les prêtres du temple de Gwakshal mieux placé. Une affaire qui sans le savoir va plonger une ville dans l'horreur car les prêtres pratiquaient l'esclavage, la torture, abritaient des morts-vivants dans leur sous-sol ainsi qu'une épée au métal et aux pouvoirs extraordinaires. 

Et c'est ainsi que débute une grande aventure qui mène nos amis chez les hommes-serpents qui seraient mêlés à cette histoire.

Warygar, le spadassassin, Rholf, le barbare, Rasmop, le gnome vont retrouver Tisha, la fille disparue du despote Sarg.

Tout ceci mènera à une alliance avec les hommes-serpents sous forme d'un ambassadeur désireux de découvrir leur culture et qui saura en tirer bien des enseignements. 

Bien entendu la perte du temple n'est pas au goûts de tous. Des complots et un plan d'attaque se profile à l'horizon. 

Nos amis s'en sortiront-ils ? Quels mystères recèlent l'histoire de Warygar et son mystérieux spectre gris ? 

Une épopée où l'on trouve beaucoup de beau monde : hommes-lézards, vampires, orques, morts-vivants, il y en a pour tous les goûts avec en plus de la romance que demander de plus ! Une suite !

Seth Horvarth est un auteur que je lis avec plaisir pour son sens de l'humour, sa belle écriture. Il peut se montrer surprenant dans certaines situations et il se joue aussi des apparences. 

J'ai omis un léger détail Gosh est le dieu des surprises et croyez-moi du début jusqu'à la fin elles ne manqueront pas. 

Merci à Seth Horvarth pour ce service de presse via Simplementpro.

_ Par Gosh, qu'avez-vous fait ? Vous m'avez piqué et subtilisé mon sang, n'est-ce pas ?
_ Par le Spectre Gris, bien sûr ! C'est le contrat classique de la Guilde de l'Épine Sanglante ! Vous l'ignoriez ? L'épingle avec votre sang y est déposée tant que notre affaire n'est pas réglée. C'est une sorte de caution, je suppose.
_ Mais vous, vous ne prélevez pas le vôtre ?
_ Oh, la Guilde possède au moins trois pintes de tous mes fluides corporels..
_ Et que... Où est... Qui garde mon sang ?
_ Bazirth le nécromant stocke les épingles. Elles sont détruites lorsque la dette est payée, bien entendu... Sinon, il les utilise pour je ne sais quels maléfices... Nous ne devrions pas arriver à de telles extrémités, n'est-ce pas ?
_ Certes, certes...

Une épée vampire ! Les légendes parlaient de tels artefacts et généralement ils étaient maudits , se retournant souvent contre leurs porteurs.

De l'auteur,  j'ai chroniqué la trilogie Chroniques d'Évariste.

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2024-11-04T11:42:50+01:00

Deux mondes, deux vies 2 Rien n'est écrit

Publié par Althéa

À une autre époque, l'information serait presque passée inaperçue, mais avec la pandémie irradiant le globe du nouveau virus mortel, avec le déchaînement inexplicaple des récents phénomènes naturels, les médias en ont fait leur leitmotiv. Depuis hier soir, l'horloge de l'apocalypse a été mise à l'heure pour indiquer 23 h 59 et 59 secondes... Est-ce vraiment le symbole de la fin du monde qui s'annonce ? Michaël ne sait quoi penser.

À la fin du deuxième opus,  Michaël s’en est sorti in extremis malgré tout Mozazor a toujours un temps d’avance. Grâce à Tin-Haël, sa famille et de nombreux alliés qui apparaissent au fur et à mesure, les rebondissements sont légions.

De nouvelles révélations sur la passé compliquent et assombrissent l’intrigue des les premières pages, l’espoir semble ténu.

Cependant, la découverte du mystérieux allié de Mozazor présage d’un rapport de force inique.

Les catastrophes se poursuivent. L’horloge de l’apocalypse est enclenchée. Iblis Stormworld et Oméga tiennent le monde entre leurs mains.

De nouveaux renversements de situation vont se produire.

Le sacrifice de certains va ébranler les consciences, pour que leurs morts ne soient pas vaines de nombreux alliés poursuivront leur tache dans la clandestinité.

De petites guerres internes risquent  de compromettre la toute puissance de Mozazor.

Pour l’instant un immense travail de sape à l’échelle mondiale a commencé.

 Une prophétie sybilline concernant nos flammes jumelles a été dévoilée.

Nous verrons ce que l’avenir ainsi que le troisième opus nous réserve !

Michel Gay ne démérite  pas avec cette suite toujours aussi addictive et bien plus sombre.

Un grand merci pour ce service presse via Simplement pro.

_ C'est totalement incompréhensible. Libérer, diffuser un virus mortel et venir proposer l'antidote.
_ C'est au contraire d'une logique effroyable. Eux seuls détiennent la clé pour sauver l'humanité et, de facto, nous sommes totalement à leur merci.

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2024-11-02T12:04:05+01:00

La montagne aux dragons

Publié par Althéa

Soudain, le pifanlis tressaille.
La fleur grogne, commence à grincer des dents... Sali s'immobilise.
Puis, doucement, trèèèès doucement, comme si sa voix n'était qu'un souffle du vent, elle fredonne une berceuse qu'Oxalis leur chantait quand Médusa et elle étaient bébés. La plante grogne une nouvelle fois, ouvre la geule et fait claquer deux fois sa mâchoire dans le vide - clac ! clac ! - avant de se rendormir sur-le-champ et de se mettre à ronfler.

Et voici encore un bon livre de fantasy pour les plus jeunes (6-9ans) mais tout le monde peut en profiter.

Julius en compagnie de son canard Brioche va rencontrer deux apprenties sorcières, Médusa et Salicorne. Il les suit chez Oxalis, le magicien et leur montre un œuf bien étrange qu’il a volé pour se nourrir car il est gourmand et affamé.

En fait, lorsque  ce dernier éclos, c’est un petit dragon, un orageux. Pas question de le garder, il faut le rendre à sa maman.

Ainsi commence une grande et périlleuse  aventure dans un territoire où l’on ne peut faire usage de la magie.

Un beau conte où l’humour, la magie, les rebondissements ne manquent pas.

Une  belle histoire d’amitié.  Grâce à Oxalis et ses précieux conseils, on découvre que la magie vient du cœur aussi.

Le journal de Brioche laisse augurer une suite car Julius n’est pas un simple petit garçon.

Mathieu Pierloot et François Maumont  nous promènent  à la découverte d’étranges personnages et de différents paysages. Tout le récit est agrémenté de belles illustrations.

Merci aux éditions Sens dessus dessous de leur confiance. Cet avis ne concerne que moi.

# La Montagne aux dragons # NetGalleyFrance

_ Ça existe vraiment, les balais volants ? demande Julius.
_ Bien sûr ! répond Oxalis. Mais je me sers assez rarement du mien. Ces engins sont plus capricieux qu'il n'y paraît...
_ Il a le vertige, chuchote Salicorne en adressant un clin d'œil à Julius

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