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2024-08-30T07:40:56+02:00

On en reparle sur ton lit de mort

Publié par Althéa

Je garde un souvenir féérique de mon enfance, et pourtant à bien y repenser elle était des plus basique au monde, et je crois justement, que c'est ce qui la rend aussi exceptionnelle à mes yeux, j'ai eu la chance et le droit d'être simplement un enfant, et pour cela je tenais à remercier mes parents.

L’identité individuelle se perd, préservons-la plus que jamais. Je souhaite qu’avant notre départ nous ayons vécu notre vie plutôt que celle des autres, que nous soyons restés fidèles à nous-même, je nous le souhaite tellement.

 Cette phrase : on en reparle sur ton lit de mort est presque un électrochoc. Un électrochoc salvateur puisque Reda interrogera son père sur sa vie, la vie en général, en tirer ses conclusions et faire ses propres choix.

Lorsque Saïd meurt son fils Reda connaît une crise, une petite mort en réalisant que son père n’avait pas vécu la vie qu’il souhaitait, il avait satisfait les souhaits de son père. Pourtant il a tout fait pour sa famille et cette dernière l’adorait mais  il est mort avec des regrets.

Son fils ne veut pas de cette mort et cherche les conditions permettant de mourir en paix avec soi-même. Il va mentionner les dix préceptes qui influent sur nos vies ainsi que l’importance des choix que nous faisons car « Toute âme goûtera à la mort mais toutes n’auront pas vécu.»

J’étais curieuse de lire ce texte où la phrase on en reparle sur ton lit de mort nous accompagne à chaque chapitre telle une litanie. La richesse, le pardon (très intéressant), le matérialisme, l’émerveillement tout est analysé, expliqué. Reda Hobballah ne lésine pas sur les exemples, les citations nous offrant son introspection qui peut devenir la notre.

Un texte qui déculpabilise ceux qui ont choisi de vivre au plus près de leurs rêves et de leurs idéaux.

 C’est un texte d’une grande sagesse. Entre ce que l’on doit, ce que l’on peut ou ce que l’on veut. Où sommes-nous ?

Quand penser la mort ou l’approcher donne à penser sa vie. Et vous sur votre lit de mort qu’aurez-vous connu ?

Merci à Reda Hobballah pour ce service presse via Simplementpro.

Si vous êtes en harmonie avec la vie, avec le vivant et avec la terre vous maîtriserez vos énergies et cette richesse-là personne ne pourra vous la voler.

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2024-08-29T17:20:16+02:00

Une vie pleine de sens

Publié par Althéa

Une déception, heureusement je n'en connais que très peu. Depuis quelques temps, je m'intéresse à la littérature hispanique, j'adore le réalisme magique et essaie de découvrir de nouveaux auteurs.

Apparemment Pablo Casacuberta a écrit cinq romans qui connaissent le succès.

La couverture avec ce cactus me semblait annoncer une histoire avec du piquant. La lecture d'un commentaire enthousiaste a fini de me décider. Hélas, je n'ai aimé ni le personnage principal ni les autres d'ailleurs.

Cette histoire d'un jeune couple avec bébé qui vit sous le joug d'un père abusif ne m'a pas amusée du tout.

Le langage par moment trop scientifique m'a profondément ennuyée. Du coup, j'ai cherché une entrée plus tardive dans le texte en sautant quelques chapitres mais ce texte manquait de ce que j'aime par dessus tout : des émotions, tout est trop raisonné.

Par conséquent, j'ai abandonné cette lecture.

Je tiens à remercier les éditions Métailié pour ce service presse via Net Galley France. Cette chronique n'engage que moi.

#Uneviepleinedesens # NetGalleyFrance

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2024-08-27T20:23:54+02:00

Échappées

Publié par Althéa

Ils sont beaux et la châtaigneraie leur appartient.
Si les femmes devaient partir, s'ils ne pouvaient plus vivre ici, tous ensemble, alors il vaudrait mieux qu'on les tue. Plutôt que de les arracher à leur forêt, à leur terre, il vaudrait mieux les noyer dans les ruisseaux, les étouffer sous un oreiller, les abattre d'une balle dans la tête. C'est ce qu'il faudrait faire, se dit Sophie, pour eux, pour nous.

Sur une île, des femmes et des enfants vivent dans une châtaigneraie sous l'œil d'Anita, protégés par des grilles.

Anita c'est la mémoire des lieux, la propriétaire de cette maison tout à la fois refuge et prison.

Au gré des saisons nous allons suivre cette "tribu".

Malgré la douceur des lieux, les récoltes, la complicité entre ces femmes, quelques réactions, quelques non-dits semblent dissimuler de lourds secrets.

Un excellent roman sur la violence des hommes, la violence des sentiments et la violence en héritage.

Une très belle description de la châtaignerie et de la vie d'autrefois comme si on y était.

Avec une fin surprenante. Une fois le livre fermé, je n'ai pu m'empêcher de penser à ces femmes qui dansent et qui boivent pour exorciser leurs peurs, oublier.

Manon Jouniaux a écrit un premier roman d'une grande maturité. Un roman viscéral mâtiné de réalisme magique, doux, poétique et violent qui est un coup de cœur pour ma part.

Je tiens à remercier les éditions Grasset pour ce service de presse.

#Echappées #NetGalleyFrance

Chaque année, à l'automne, le vent se lève, les arbres remuent leurs branches, les châtaignes dégringolent, tombent en pluie sur nos colonnes brisées. Les mains s'agitent, excitées par la quête, tâtent les filets à la recherche du fruit précieux, des piques dorées de la bogue qui chatouillent les doigts.

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2024-08-25T16:14:53+02:00

Un pont entre nos mondes l'autisme transcendé

Publié par Althéa

« Notre chemin n'est pas banal, il est riche, édifiant, je suis heureux de le suivre avec toi.»
Moi aussi
« Je te connais, on se connaît. On avait cette mission à accomplir ensemble. Tu sors gentiment de la nuit, tu découvres petit à petit ta route, c'est beau à voir.»

Un sujet sensible traité avec justesse. Un dialogue entre une mère et son fils par le biais de l'écriture automatique. 

Si vous êtes sceptique, je peux le comprendre mais pour être proche d'une personne atteinte de troubles autistiques ce qui est dit a du sens. 

Le texte est en deux parties, une vie compliquée où rien n'est acquis pour la mère et le fils devenu un jeune homme à présent.

Il y a ce corps dont il est prisonnier et ses voyages quand il s'en absente. Son besoin d'affection même quand il donne l'impression de la rejeter. 

Audrey et Baptiste ont une mission commune mais le reste de la famille est proche aussi.

Après, il nous explique le sens de sa venue ainsi que celle d'autres personnes connaissant un handicap.

Ils sont là pour nous faire grandir, apprendre la patience, donner sans attendre en retour même si leur sourire est un incroyable cadeau. Mais eux aussi doivent apprendre à faire confiance, à dépendre des autres.

Chez eux la matérialité n'existe pas, leur faire un cadeau est un challenge. Ils vivent dans le temps présent. Ils sont là pour nous éveiller à une autre façon de vivre.

C'est un très bel échange que nous offrent Audrey et Baptiste que je vous conseille de lire car il peut vous apporter des réponses à des questions. Dans mon cas il a confirmé certaines intuitions.

Je tiens à remercier Mama Éditions pour ce partenariat.

 

 

Nous sommes là pour soutenir et accompagner une certaine évolution du monde et pour permettre aux gens de se poser les bonnes questions, des questions d'ordre écologique, d'hygiène de vie, de spiritualité. La société de consommation, telle qu'elle se vit actuellement, semble avoir rendu ses enfants malades.

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2024-08-23T15:15:08+02:00

Sur le chemin de l'illégalité

Publié par Althéa

Surtout qu'il n'appelle pas la police, pitié Seigneur, pitié, priais-je intérieurement. Ce serait pire des choses qui pouvait arriver.
Jusqu'ici, j'avais survécu trois mois dans cette ville vide, vieille, froide, sans opportunité concluante. Je ne pouvait pas me permettre de rentrer au Cameroun, bredouille et en plus de cette manière; expulsée par les autorités. Non ! Pas après avoir fourni autant d'efforts, même s'ils avaient tous été soldés par un échec.

« Les jours s’égrenaient sous mes yeux comme un chapelet que l’on médite silencieusement. Je ne voyais plus l’avenir aussi lumineux qu’à mes premiers jours. Le brouillard s’installait insidieusement dans mes pensées et l’avenir s’obscurcit davantage quand arriva la date butoir de mon visa.»

Pauvre Josie, fonceuse, ambitieuse, qui n’a pas compris que le mieux est l’ennemi du bien. Désireuse d’améliorer ses compétences elle a décidé de suivre une conférence en Belgique.

Son frère se fait l’avocat du diable lui faisant miroiter un salaire plus élevé ou pourquoi pas un mari.

Bien décidée à réussir, Josie tente l’aventure. Sitôt arrivée, le froid, la grisaille, la différence de culture, lui font perdre son applomb, la solitude l’accable. D’une femme d’affaire ambitieuse et avisée, nous voici face à une jeune femme affolée, perdue qui ne cesse de s’en remettre à Dieu car rien ne se passe comme elle le souhaite.

Son visa expiré, sans papiers dans une situation des plus précaires, les galères s’enchaînent et les propositions malhonnêtes aussi.

Bien qu’elle ait un billet de retour, sa fierté la pousse à partir en Allemagne. Que va-t-elle trouver ?

Josie K possède une plume fluide et agréable, ses expressions camerounaises donnent de la saveur aux dialogues. Les situations évoquées sont d’une grande justesse, la recherche d’un mari m’a bien amusée.

Malheureusement c’est aussi une réalité pour de nombreuses personnes et ces péripéties ne finissent pas toujours bien, j’ai hâte de connaître la suite.

Merci à Josie K pour ce service presse via Simplementpro

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