Une fois le livre fermé...

Par tout un concours de circonstances un homme retrouve le fils de son frère porté disparu lors de la première guerre en Roumanie.

Ce dernier viendra en France mais est-il vraiment ce qu’il prétend être ? Se pourrait-il qu’il soit un espion ?

De là s’ensuit une histoire d’espionnage où de nombreux hommes politiques de l’époque, l’affaire du Rainbow Warrior, des services secrets et des malversations sont évoqués.

Fabrice Arfi, journaliste de métier, partage ses investigations. C’est bien écrit, richement documenté avec une bibliographie en fin de livre.

Bêtement, je suis tombée dans une zone d’inconfort, je n’étais pas en France à l’époque et rechercher les noms, les affaires m’a pris du temps en vain car ce n’est pas du tout mon domaine mais j’ai retenu certains propos qui m’ont donné à réfléchir :

Trente ans après les évènements, avec les passions qui se sont apaisées, et aussi le recul que j’ai par rapport à ma vie professionnelle*, j’ai pensé que c’était une occasion pour moi d’exprimer à la fois mes profonds regrets et mes excuses. D’abord à la famille de Fernando Pereira, notamment sa fille Marelle, pour ce que j’appelle une mort accidentelle et ce qu’eux estiment être un assassinat…

*Jean-Luc Kister, capitaine des nageurs de combat de la DGSE chargés de couler le bateau de Greenpeace.

Un ancien ministre de la République et un enfant du pays de la déclaration des droits de l’homme au service de la révolution d’Octobre et des goulags ? En 1992, quand survient cette épineuse révélation, Hernu n’est plus, mais Mitterrand, lui, est toujours président. L’affaire est une grenade dégoupillée.

Un récit très embrouillé, les principaux protagonistes sont morts et j’ai terminé ce livre sans en comprendre grand-chose ce que je n’aime pas du tout mais je sais que les contemporains de l’affaire y trouveront de l’intérêt. Cette lecture n’était pas pour moi.

Merci aux éditions du Seuil et à Babelio pour cette masse critique privilégiée.

« Mieux vaut vivre libre en Afrique, qu’enchaîné en Italie. Cette terre n’apporte plus rien, il n’y a plus d’avenir, il n’y en a jamais eu. Tu ne perds rien en partant. Dis-toi que c’est une chance. Si tu n’avais pas été obligé de fuir à cause de ton évasion, tu aurais probablement quitté la Sicile quand même. »

 Gilles La Carbona s’est attelé à un roman qui retrace la vie de ses ancêtres. Tout commence avec Pietro né en Sicile, un homme d’honneur qui contraint par une grande injustice se verra dans l’obligation de  fuir la Sicile. Il partira en Afrique du Nord laissant derrière lui sa vie, sa famille, son pays pour une terre inconnue.

Ainsi commence cette histoire vécue par de nombreuses personnes, ma famille incluse, certains pauvres car ils l’étaient cherchaient un endroit où travailler et nourrir leur famille et partaient pour l’inconnu dans l’espoir.

Bien entendu, c’est une fiction où à nouveau l’auteur excelle dans les descriptions et la réalité historique.

Pietro, de Tunisie partira en Algérie puis au Maroc où ils s’établiront, auront leur famille, leurs amis, un pays pour lequel ils combattront pendant la première guerre mondiale.

C’est aussi une histoire d’exil et de déracinement car un beau jour toute la famille devra partir pour la France et perdra à tout jamais ses racines. Pietro le sicilien sera enterré au Maroc.

C’est une très belle restitution de cette période, il y est même question d’un certain Marcel boxeur de son état.

« Voilà le terrible moment, le jour du départ. C’est un déchirement pour lui, une blessure qui ne cicatrisera jamais. Il est chassé de l’a vu naître. Il ne pardonnera jamais à personne. Pourtant il faudra vivre dans l’exil permanent. » Quelle justesse de ton avec le départ pour l’inconnu car beaucoup ne connaissaient pas la France.

Les couvertures de Une cuillerée de miel et Racines siciliennes ont été crées par sa fille Pauline.

Tome VI Le tigre et le jaguar

Lire la trilogie Shaman L’aventure amérindienne était un passage « obligatoire » pour moi par la beauté des couvertures, parce que j’ai lu L’aventure mongole et puis trois jours avant de découvrir cette trilogie je rêvais d’un jaguar !

Retrouver Tangri,  Hilga, leurs enfants et tous les autres est toujours un bonheur, cet épisode est la conclusion d’un apprentissage mais amène d’autres interrogations car le chemin est long.

De retour en Mongolie une prophétie va se réaliser qui nous montre que le ciel n’a pas de frontière. Les pouvoirs d’Hilga lui accorderont une place importante.

Seta va poursuivre son initiation et j’aimerai beaucoup en apprendre plus à ce sujet.

Tangri connaîtra de la tristesse mais aussi de l’espoir puisque le message destiné à son frère confirme ses croyances.

Un récit toujours aussi passionnant, Tigran est inspiré, avec du symbolisme, des retours en arrière, une compréhension d’un univers mais aussi une très grande ouverture sur le chamanisme, ses différentes voies et leurs liens.

Une approche des origines du narrateur avec la roue de vie éternelle arménienne que je ne connaissais pas mais finalement le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre.

Une trilogie qui m’a apporté ce que je cherchais et qui me donne envie de poursuivre le chemin.

Et bien sûr, l'aventure se poursuit car Tigran nous offre un nouveau SHAMAN L'aventure stellaire

tome 1 La messagère des arbres où nous emmènera-t-il cette fois-ci ?

Et voici une petite mise en bouche...

J'allais oublier le principal, ce nouvel opus sort le 30 octobre 2024, plus que quelques jours à patienter.

Tome V Les Cieux

Nous voici à nouveau dans l’ouest américain où la vie suit son cours.

Presque tous les chapitres sont agrémentés des fameuses petites phrases d’Otharjanat.

L’initiation d’Élan blanc  se poursuit, il doit trouver un nouvel emplacement pour le camp.

Tigran et Hilga sont parents du petit Sevan.

Dans cet épisode Tangri est dérouté par le comportement d’Hilga, sa femme et de Seta, leur fille car certains détails sont surprenants.

Par de nombreux retours en arrière, nous découvrons les rapports du narrateur avec ses guides et alliés qui ne sont pas de tout repos.

La prophétie d’Homme qui parle aux oiseaux clos cet excellent opus.

Les cieux est un épisode de transition qui offre beaucoup de perspectives.

Et j’ai d’autant plus envie de lire la suite que mon signe astrologique chinois est le tigre mais ce n’est qu’une des nombreuses raisons.

Merci à Tigran et Mama éditions Les initiatiques

#ShamanLAventureamérindienneTome5LesCieux #NetGalleyFrance

Tome IV Le Chemin

Un texte lumineux que j’ai lu à bride abattue, nous sommes en Arizona.

Cette nouvelle trilogie chez les amérindiens va s’avérer pleine de surprises pour Tangri qui est venu avec sa famille voir son père spirituel : Aigle de feu.

Du chamanisme mongol nous allons passer à d’autres pratiques et rencontrer des femmes et des hommes-medecines.

Son initiation achevée le narrateur devient enseignant à son tour et une autre forme de paternité va s’offrir à lui.

C’est une première partie avec des retour en arrière sur la vie d’Hilga et du narrateur. Leur amour est toujours aussi fort, un bébé est attendu.

 J’ai beaucoup aimé ce nouvel univers où tout ce que nous avons appris dans la première trilogie prend plus de sens et où nous intégrons une autre spiritualité. Il est encore question de transmission et aussi de liens.

Le vocabulaire change, de nouveaux personnages, la quête se poursuit et nous voilà embarqués pour de nouvelles révélations. Je ne vous en dirais pas plus afin de ne rien dévoiler.

Merci à Mama Éditions Les Initiatiques

#ShamanLAventureamérindienne #NetGalleyFrance

Après la Mongolie, les États-Unis où l'aventure se poursuit. Une excellente trilogie aux magnifiques couvertures.